La commission Santé et Environnement, placée sous le pilotage de notre confrère Jean-Dominique ALAZARD, travaille à aider les masseurs-kinésithérapeutes d’Occitanie à réaliser leur transition écologique et se penche, en lien avec plusieurs acteurs du secteur, sur les sujets de décarbonation, ce qui aura, par exemple, permis de réaliser une charte éco responsable en inter URPS
Trois questions à Jean-Dominique ALAZARD, Trésorier URPS MK OCCITANIE, Masseur-kinésithérapeute à Camarès (Aveyron) :
En quoi le sujet concerne-t-il tous les masseurs-kinésithérapeutes du territoire ?
La question, selon moi, serait plutôt : qui n’est pas concerné par l’environnement et la santé globale ? Et sous-question en filigrane : qui considère qu’il est à ce point parfait pour ne pas être en mesure d’améliorer sa pratique ? Personne. On n’en fera jamais assez pour l’environnement : écogestes, nouvelles dynamiques, nouveaux réflexes, mobilisation massive autour de nouvelles pratiques plus responsables… Le sujet appelle à la volonté et aux idées de chacun et bénéficie à chacun de nous, soignant, comme patient.
Quelle forme prend l’engagement de notre union ?
Nous prônons une écologie progressiste, non punitive et « de solutions », seul moyen à nos yeux de parvenir à des cabinets plus verts et de décarboner le secteur de la santé. D’ailleurs, nous travaillerons en lien avec les IFMK d’Occitanie, pour que nos travaux bénéficient aussi, par leurs enseignements, à transmettre de bonnes pratiques aux futures générations qui se forment à Rodez, Montpellier, Toulouse…
Notre URPS a ainsi planché, en lien avec des experts, sur la création d’un outil inédit et d’envergure nationale visant, par le calcul de nos bilans carbone, à plus de sobriété dans nos exercices. Ce projet, baptisé KinéCo2, s’est montré très ambitieux : nous avons pu collecter France entière (DOM TOM inclus) des données très précises en lien avec l’activité de plus de 100 cabinets de kinésithérapie, permettant de composer un panel climatique cohérent avec la réalité hexagonale puis de déterminer notre impact environnemental par type d’exercice ou de cabinet. Thérapie manuelle ou non, exercice en solo ou en équipe, exclusivement à domicile ou en cabinet, rural ou urbain… C’est grâce à cela que la pression est en mesure d’en savoir un peu plus sur le poids de nos actes et de nos habitudes professionnelles.
D’autres exemples de travaux significatifs à nous donner ?
Hormis celui que je viens d’évoquer… Je crois que d’une part, parce qu’il s’agit d’un projet conduit en inter-URPS (et qui témoigne donc de l’engagement de l’ensemble du corps soignant); d’autre part parce que la traduction en “charte” montre clairement une volonté d’agir, c’est la charte éco responsable qui s’impose comme notre accomplissement le plus significatif à ce stade.
+ Outils à votre disposition : La charte éco responsable (inter-URPS), À télécharger ici
L’équipe mobilisée :
- ALAZARD Jean-Dominique
- COFFIN Céline
- COFFIN Emmanuel
- DELMONT Aurelie
- FONT Xavier
- GUIRAUD Benoit
- LUCHAIRE Laurent
- NOIROT Mathieu
- SAUT Patrick
- SETTEMBRE Eva
Pour aller plus loin :