La commission Kinésithérapie et vieillissement, placée sous le pilotage de votre confrère Damien OLIVON, travaille à valoriser la place des kinésithérapeutes dans le bien vieillir. Cela, en soins de ville ou dans le médico-social et toujours en transversalité sur les sujets de repérage des personnes robustes et pré-fragiles à risque de perte d’autonomie. La commission a notamment participé à faire connaître la fonction de masseur-kinésithérapeute coordonnateur en EHPAD et en HAD-R (réadaptation), ce qui l’amène par exemple à travailler avec l’IHU Healthage, la FNEHAD. Avec l’ARS Occitanie, elle œuvre par ailleurs aussi au déploiement d’ICOPE sur notre territoire.
Questions à Damien OLIVON, 2nd vice-président URPS MK Occitanie, Référent de la commission kinésithérapie et vieillissement, Kinésithérapeute à Toulouse, en Haute-Garonne :
Pourquoi cette commission consacrée à la kinésithérapie et au vieillissement ?
Le bien-vieillir, c’est-à-dire augmenter l’espérance de vie sans incapacités, est un enjeu de santé publique.
Le contexte actuel du vieillissement de la population – je rappelle qu’en 2030, il y aura davantage de personnes âgées de +60 ans que de jeunes de moins de 15 ans – nous impose d’ouvrir les yeux. Quid de l’augmentation des besoins de santé de cette population ? Du travail en pluri-pro ? Autre sujet : l’augmentation très importante du nombre d’acteurs et des dispositifs, en particulier de coordination, qui requiert une amélioration générale de l’organisation. Et puis, je citerai aussi la nécessité de faire de la prévention une priorité absolue pour permettre de faire du bien-vieillir, non plus un objectif, mais une réalité !
Cette commission a de la valeur car il est, selon moi, important de permettre au kiné d’être présent dans l’ensemble des parcours de santé, de soins et de coordination, de faire connaitre son expertise. Nous devons nous positionner en tant que personnes ressources pour permettre aux séniors de bénéficier de la prévention et des soins dont ils ont besoin.
En quoi le sujet concerne-t-il tous les MK du territoire ?
La patientèle senior (dès 60 ans) représente une part importante de la patientèle d’un kinésithérapeute libéral, et encore plus s’il intervient à domicile. C’est pour les patients qu’on se bat. Pour améliorer la qualité de leurs soins, mais aussi pour valoriser nos exercices et notre efficience, notamment par le développement du pluripro. Les masseurs-kinésithérapeutes ont toute légitimité à investir de nouveaux champs de compétences : coordination, prévention…
Des exemples de travaux significatifs ?
La commission se montre très active depuis ses débuts ! Faire connaitre le programme ICOPE chez les kinésithérapeutes, les encourager et les accompagner pour s’y investir en montrant qu’on peut créer un compte sur l’appli ICOPE MONITOR facilement, pratiquer rapidement (après formation icope-formation.com) les STEP 1 et 2… Nous avons même relevé un défi : 1000 ICOPE par les kinés !
La commission participe à l’application, par les HAD, de la nouvelle convention signées entre nos syndicats nationaux et la fédération nationale des HAD, la FNEHAD. Je suis aussi à titre personnel, très attaché à faire connaitre le métier de kiné coordinateur en EHPAD et HAD-R. La réalisation d’une affiche pour le Transfert « assis-debout » fait partie de nos initiatives pour valoriser les capacités en pluri-pro les capacités des séniors.
+ Outils à votre disposition : L’affiche Transfert « assis-debout » (en cours de validation)
Qui sont les élus qui travaillent pour cette commission?
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