Travaillant la plupart du temps dans l’ombre, les équipes chargées de la gestion, du suivi et de la vérification comptable de notre URPS, composent un pilier essentiel pour la pérennité de notre association. Alors, dans une volonté de transparence absolue, faisons le point !
>>> C’est la revue comptable, et elle vous est présentée par Jean-Dominique Alazard, masseur-kinésithérapeute en Aveyron, trésorier de notre URPS.
Jean-Dominique, pour bien comprendre, quel est le rôle du trésorier dans une URPS ?
Le rôle du trésorier – et du trésorier adjoint, puisque je suis épaulé de Luc Dardonville – est clairement défini dans nos statuts : endosser, sous l’œil du président, la responsabilité financière de l’association, gérer les comptes et tenir la comptabilité. Cela implique le suivi des recettes, autant que le règlement des factures, indemnités et salaires. Une gestion comptable rigoureuse est indispensable. Cela permet non seulement de suivre les flux financiers, mais aussi d’assurer la transparence et la conformité aux exigences légales.
Quelles sont les sources de revenus de notre URPS ?
Notre principale source de revenus est l’ACOSS. Cette contribution est collectée et gérée par l’Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui la redistribue entre les différentes URPS de France. Cette contribution, c’est l’argent des kinés de la région, puisqu’elle correspond à 0,1 % de nos cotisations URSSAF annuelles globales. Elle nous est versée en août, chaque année. En 2024, elle s’élevait à 400000 €.
Nous pouvons aussi, sur demande et justification du caractère utile des projets en faisant l’objet, solliciter des financements exceptionnels qu’on appelle des CPOM. Ces contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens nous engagent, mais nous donnent aussi les moyens de nos ambitions. ACOSS et CPOM assemblés nous permettent d’établir un budget prévisionnel, débattu et voté chaque début d’année, en février.
À quoi sert-il, ce budget prévisionnel ?
Le budget prévisionnel doit refléter les projets et les actions envisagées pour l’année à venir, en tenant compte des ressources financières disponibles. Le budget doit être réaliste et précis afin de prévenir les déséquilibres financiers. Il est essentiel de mettre en place un système de comptabilité adapté. Nous sommes, pour cela, chanceux de pouvoir compter sur l’expertise et la rigueur de Cathy Juillet, notre secrétaire comptable. C’est elle le premier maillon. C’est elle aussi qui saisit toutes les dépenses et les recettes, elle encore qui fait le lien direct avec le comptable.
« On est redevables à la profession, aux élus. Le maître mot, c’est la transparence »
Quand les comptes sont-ils clôturés ?
Ils sont clôturés au 31 décembre. Les URPS répondent à une comptabilité dite “d’engagement” qui va du 1er janvier au 31 décembre. Autre point clé : pas de fiscalité, mais une obligation de justifier le bon usage de nos dépenses.
Qui contrôle ?
C’est un commissaire aux comptes de Montpellier, Jean-Paul Lacombe, qui certifie toute notre comptabilité, faisant le lien avec les tutelles. Une question guide chacune de ses actions : est-ce que notre comptabilité correspond fidèlement à l’objet de notre association ? Pour cela il interroge Cathy, Luc et moi-même. Notre comptable (AFE, à Nîmes) aussi. Cette année encore, on est dans les clous…. Lire la suite en p26