Union Régionale des Professionnels de Santé pour les Masseurs Kinésithérapeutes d’Occitanie

Régulation démographique

Le zonage est en place depuis 2019 en Occitanie.

2 enquêtes ont été menées (1 par les URPS Occitanie et 1 par la FFMKR)
On observe qu’un grand nombre de bassins de vie ayant peu de MK libéraux ne sont pas considérés comme des zones sous dotées ou très sous dotées.
Des évolutions démographiques très contrastées selon les bassins de vie : l’arrière-pays enregistre des diminutions du nombre de MK libéraux contrairement au littoral. Les bassins de vie les plus peuplés ont tendance à voir la démographie des MK en légère progression.

Si l’on considère la variation du nombre de MK libéraux (et non le taux de variation), il est logique d’observer que les plus fortes augmentations sont dans les bassins de vie des grandes villes.
En France, comme en Occitanie, la part des MK libéraux âgés de 60 ans et plus est faible : proche de 9%. Une baisse de l’offre de soins liée à des départs à la retraite est donc à exclure.
La part des bénéficiaires de soins kiné dans la population est hétérogène. En Occitanie : elle semble plus élevée autour des grandes agglomérations. La moyenne est de 15% en France et 20% en Occitanie
Le nombre moyen d’actes par MK libéral en Occitanie est proche de la moyenne nationale, tout comme les bassins de vie dont la densité de MK est la plus forte (frange littorale, agglomérations de Toulouse et Montpellier): Forte densité et Forte activité ne semblent donc pas liées.
Le nombre de médecins généralistes est en baisse (-0,7%) et le taux d’évolution de la population en hausse (+ 4,1%)

Ces 2 enquêtes démontrent, s’il le fallait, la nécessité de modifier le zonage mis en place depuis plus de 2 ans.

Urps mk occitanie zonage

Les URPS MK d’Occitanie vont mener des discussions avec l’ARS, avec comme objectifs de :

  • Revoir les « curseurs » du zonage
  • Redéfinir et affiner les zones qualifiées de sous dotées et très sous dotées
  • Inciter et favoriser l’accueil des étudiants pour effectuer leurs stages et/ou études dans les BVCV comme identifiés étant les plus fragiles
  • Supprimer la prescription quantitative
  • Autoriser l’accès direct aux kinés afin de leur permettre de plus facilement hiérarchiser la priorité des prises en charge
  • Permettre au Kiné de prescrire de l’activité physique adaptée (APA)

Retrouvez plus d’information sur la Grande Enquête

Référent commission : Patrick SAUT (Président URPS MK Occitanie)